Mister Cendron Gérard Marais, Michel Rostain

Picture of the album Mister Cendron
Sortie:
1994
Crédits:
Guitar, Mixed: Gérard Marais
Cello: Vincent Courtois
Percussion: Youval Micenmacher
Saxophone: François Corneloup
Voice Actor [La Fée, La Princesse, La Reine]: Claudine Ducret
Voice Actor [Le Speaker]: Samy Saimbert
Voice Actor [Mister Cendron]: Michel Arbatz
Art Direction, Recorded, Mixed by Fabrice Postel
Directed by Michel Rostain
Engineer [Assistant]: Hervé Mahout, Olivia Correia
Engineer [Son]: Agnès Huynh, Frédéric Prin
Graphics [Concept]: Joël Postel
Photography by Isabelle Trubert, Mephisto
Text by Pierrette Fleutiaux
Label:
Hopi
Notes:
Enregistré à La Grande Halle-La Villette en décembre 1993

Tracklist

1-1

Ouverture

4:14

1-2

Radio Contes de Fées

11:37

1-3

Ceux Qui Vont Au Bal Et Ceux Qui N’y Vont Pas

3:08

1-4

Le Bal

3:33

2-1

Y A Pas D’amour, Y A Pas De Bal, Y A Pas De Moto

5:59

2-2

Il Était Dix Fois, Cent Fois, Il Était Mille Fois

5:01

2-3

À La Recherche De Cendron

5:00

2-4

ÉpilogueExodus

5:00

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Presse

Opéra Mister Cendron » Gérard Marais / Michel Rostain

C’est une idée de Michel Rostain, directeur du Théâtre pour la musique, qui a été réalisé avec la Grande Halle de la Villette, l’Opéra Mister Cendron. Dans le domaine lyrique où l’on privilégie le patrimoine, Rostain est l’un dès seul à faire confiance à des musiciens contemporains. Ce spectacle a été vu par plus dix mille personnes. C’est la 375ème fois que « Cendrillon », le comte de Pierrettte Fleutiaux est librement adapté ! Je voulais écrire une musique qui ne soit pas urbaine, avec un côté « venue d’ailleurs », conservant du Jazz ses modes de fonctionnement, son esprit mais pas ses formes les plus évidentes (blues, tempo), et qui relève de ce qui m’importe le plus : un certain traitement de la mélodie et une architecture rythmique. Il y a des passages où j’ai composé en pensant au texte, d’autres où Michel a écrit sur la musique… Alors que la musique de scène est au service du texte et de l’action, comme un décor, la partition d’opéra est ce texte même – mettre en scène un opéra consiste d’abord à mettre en scène une partition musicale. Il faut donc qu’elle est sa propre logique, et un rôle fonctionnel, qu’elle serve l’histoire, les personnages, qu’elle soit écran, miroir caisse de résonnance. J’avais un cahier des charges très précis : quatre musiciens, une chanteuse, un chanteur et un comédien. J’ai trouvé çà très excitant et je suis content d’avoir choisi le casting qui est là. La scène musicale française est très riche. Claudine Ducret est une colorature exceptionnelle. Michel Arbatz, dont la voix m’émeut, vient, lui, de la chanson française – je l’ai découvert dans un disque consacré à Robert Desnos. Quant à Samy Saimbert, son rôle était taillé « sur mesure » : un personnage Lewiscarollien mâtiné de Spike Lee, sorte de journaliste qui développe un parler – chanter complètement rythmique. Quant aux musiciens, il fallait des instruments aux registres très larges, de vrais interlocuteurs des voix. Je souhaitais aussi un équilibre entre instruments acoustiques et amplifiés, une trame favorable aux voix mais qui puisse être fortissimo – c’est quand même un opéra ! A partir de là, arrive Vincent Courtois, François Corneloup et Youval Micenmacher, avec qui j’avais envie de travailler. L’alchimie musicale et humaine a si bien fonctionné que cet orchestre mène dorénavant une vie autonome en tant que « Quartet Opéra

Propos recueilli par Franck Médioni – Sélection – Jazz Magazine